Nvidia a récemment lancé trois nouveaux microservices NIM (Nvidia Infrastructure Microservices), en extension de la boîte à outils open source NeMo Guardrails, visant à offrir un contrôle de sécurité plus précis pour les applications d'agents IA d'entreprise.
Ces trois nouveaux services ont chacun leurs caractéristiques : le premier cible la sécurité du contenu, empêchant l'IA de générer du contenu préjudiciable ou biaisé ; le second garantit que les conversations restent dans le cadre des sujets approuvés ; et le troisième empêche les agents IA de contourner les restrictions du système ou de s'échapper. En déployant ces modèles légers et spécialisés comme garde-fous, les développeurs peuvent combler les failles de protection potentielles des politiques globales.
Cette initiative reflète les défis réels de l'implémentation de l'IA. Bien que le PDG de Salesforce, Marc Benioff, ait prédit que sa plateforme compterait plus d'un milliard d'agents IA dans l'année à venir, une récente étude de Deloitte montre que l'adoption par les entreprises est plus prudente : on estime que seulement 25 % des entreprises utiliseront des agents IA en 2025, et ce chiffre devrait atteindre 50 % en 2027.
Ces données indiquent que les entreprises adoptent une attitude prudente envers la technologie des agents IA, l'adoption étant nettement plus lente que le rythme de l'innovation technologique. Les services de sécurité lancés par Nvidia visent à réduire les inquiétudes des entreprises concernant l'adoption des agents IA en renforçant la sécurité et le contrôle.
Cependant, il reste à voir si ces nouveaux outils pourront effectivement accélérer le processus d'implémentation de l'IA dans les entreprises.