OpenAI a lancé mardi une nouvelle API de réponses (Responses API), conçue pour aider les développeurs et les entreprises à construire des agents IA capables d'accomplir des tâches de manière autonome en utilisant les modèles et les frameworks de la société. Cet ensemble d'outils remplacera efficacement l'API Assistants d'OpenAI, dont la désactivation est prévue pour le premier semestre 2026.

L'API de réponses permet aux entreprises de développer des agents IA personnalisés capables d'effectuer des recherches sur le web, de parcourir des documents d'entreprise et de naviguer sur des sites web, de manière similaire au produit Operator d'OpenAI. Les développeurs peuvent utiliser les mêmes modèles d'IA que ChatGPT Search : gpt-40 search et gpt-40 mini search, capables de trouver des réponses à des questions sur Internet et de citer les sources lors de la génération de réponses.

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Olivier Goudemond, responsable produit chez OpenAI, a déclaré lors d'une interview : « Démontrer un agent est très facile, mais le déploiement à grande échelle et l'adoption régulière par les utilisateurs sont beaucoup plus difficiles. » Il espère qu'OpenAI pourra combler le fossé entre la démonstration d'agents IA et les produits réels cette année, et considère que « les agents sont l'application la plus prometteuse de l'intelligence artificielle ».

En plus de l'API de réponses, OpenAI a également publié un ensemble d'outils open source appelé Agents SDK, offrant aux développeurs des outils gratuits pour intégrer les modèles à leurs systèmes internes, mettre en œuvre des mesures de sécurité et surveiller les activités des agents IA pour le débogage et l'optimisation.

Bien qu'OpenAI affirme que ses modèles de recherche présentent une grande exactitude factuelle (gpt-40 search a obtenu un score de 90 % lors de tests de référence, et gpt-40 mini search un score de 88 %), la société reconnaît que ces outils présentent encore certaines limites. La recherche sur le web ne résout pas complètement le problème des hallucinations de l'IA, et les modèles CUA (Computer Using Agents) « ne sont pas encore très fiables pour les tâches d'automatisation sur les systèmes d'exploitation ».