Selon The Information, Google explore la possibilité d'attribuer des personnalités à son chatbot Gemini IA, ce qui pourrait constituer une avancée majeure dans le domaine de l'IA.
En interne chez Google, des discussions sont en cours pour un lancement potentiel de chatbots personnalisés dès la fin de l'année. Ce projet vise à rendre les fonctionnalités de l'IA plus conviviales et accessibles. Ces personnages personnalisés pourraient provenir de créateurs de contenu renommés sur YouTube, bien que les participants spécifiques n'aient pas encore été confirmés.
Ce projet est dirigé par Ryan Germick, designer chevronné chez Google et ancien administrateur de Google Doodle, et implique une équipe d'une dizaine d'employés des Google Labs travaillant à plein temps. Pour l'instant, cette fonctionnalité est probablement encore en phase expérimentale et son lancement officiel est encore lointain.
Google a refusé de faire une déclaration officielle à ce sujet, mais a confirmé que les Google Labs sont l'endroit où l'entreprise « expérimente les concepts futurs des produits IA ». Cette initiative pourrait être une tentative de Google pour améliorer l'attrait de Gemini IA, surtout après un lancement initial plutôt mitigé.
D'autres entreprises du secteur, telles que Character.AI et Meta, proposent déjà des fonctionnalités de chatbot personnalisés dans leurs produits respectifs. Bien que ces fonctionnalités n'aient pas vraiment suscité un engouement massif de la part des utilisateurs, ajouter une touche humaine à la technologie pourrait contribuer à améliorer son adoption.
L'initiative de Google reflète une nouvelle tendance dans le secteur de l'IA : humaniser l'IA pour la rendre plus sympathique. Cependant, cela soulève également des questions concernant l'éthique de l'IA, l'utilisation des droits à l'image des célébrités et la confidentialité des utilisateurs. Au fur et à mesure de l'avancement du projet, l'industrie suivra de près la manière dont Google parviendra à concilier innovation technologique et considérations éthiques.
