Un récent rapport du Forum économique mondial, intitulé « L'avenir de l'emploi en 2025 », met en lumière une contradiction intéressante : si l'intelligence artificielle (IA) est perçue comme une technologie susceptible de remplacer certains emplois, les entreprises mondiales semblent privilégier la reconversion de leurs employés actuels plutôt que les licenciements. L'étude, menée auprès de 1 000 entreprises dans le monde, révèle qu'environ 41 % des entreprises envisagent de supprimer des postes susceptibles d'être automatisés par l'IA, tandis que 77 % se concentrent davantage sur la formation de leurs employés aux compétences liées à l'IA. Cette tendance souligne la volonté de nombreuses entreprises de s'adapter à l'intelligence artificielle grâce à la reconversion.

Hier, le magazine Fortune a publié son premier classement des 50 plus grandes entreprises d'intelligence artificielle, et Baidu est la seule entreprise chinoise à figurer dans ce classement. Le modèle linguistique Ernie 4.0 de Baidu présente des avantages pour les tâches en chinois. Baidu développe également des algorithmes de conduite autonome et propose des services de taxis entièrement autonomes en Chine. Un rédacteur spécialisé dans les investissements chez Fortune a souligné que le secteur de l'intelligence artificielle suscite un vif intérêt. Les résultats financiers du troisième trimestre de Baidu ont dépassé les attentes, avec une base d'utilisateurs de 70 millions.

La confiance des entreprises mondiales dans l'investissement en IA a considérablement augmenté, le retour sur investissement moyen atteignant 3,5 fois le montant initial, soit 250 %. L'IA générative a stimulé le développement du secteur de l'IA, les entreprises réduisant leurs dépenses dans d'autres domaines et accélérant la mise en œuvre de projets d'IA. 92 % des déploiements d'IA sont achevés en moins de 12 mois, une vitesse nettement supérieure à celle des déploiements technologiques précédents.