Récemment, 26 seiyū japonais de renom, dont Nakao Ryusei, Yamatera Kōichi, Kaji Yuki, Fukuyama Jun et Namikawa Daisuke, ont formé un groupe appelé « No More Mudan Seisei AI » pour protester contre l’utilisation non autorisée de voix générées par l’IA.
Le groupe a publié une vidéo dans laquelle Nakao Ryusei exprime sa surprise que sa voix ait été vendue sans son autorisation et appelle le public à écouter le point de vue des seiyū sur l’utilisation non autorisée de l’intelligence artificielle générative. Vingt-cinq autres seiyū se sont joints à son appel.
Par ailleurs, l’agence artistique Aoni Production et la plateforme vocale IA CoeFont ont récemment annoncé un partenariat pour créer des voix IA à partir des données vocales de 10 seiyū. Bien que ce projet promette de ne pas utiliser les données d’entraînement vocal pour des performances dans des animations, des doublages ou des œuvres similaires, il suscite des inquiétudes quant aux droits et à la subsistance des interprètes.
Kaji Yuki a même lancé une campagne de financement participatif pour son projet Soyogi Fractal, visant à empêcher l’utilisation illégale de sa voix. Cette campagne, menée sur la plateforme de crowdfunding Campfire, a récolté plus du triple de son objectif, témoignant de l’attention du public portée à ce problème.